J’aime les fleurs blanches. Elles apportent de l’élégance, de la douceur, du romantisme au jardin et sont formidables pour éclairer les jardins d’ombre.
J’aime aussi les peindre, et pourtant… c’est l’un des exercices les plus difficiles à l’aquarelle, car la couleur blanche n’existe pas en tant que pigment, c’est le blanc du papier qui tient ce rôle. Il est donc nécessaire de le réserver ou « l’ouvrir » avec un pinceau humide. Il est essentiel aussi de garder des lavis légers, brillants et propres, de distinguer les nuances des blancs qui sont souvent des camaïeux de blancs colorés, d'accentuer les ombres, d'adoucir les contours, de réussir un arrière-plan en valeurs suffisamment foncées, pour faire "exister" ces blancs...Un vrai défi pour l'aquarelliste !
Quelques-uns de mes chouchous blancs aquarellés : lysimachia clethroides, hydrangea petiolaris, anemone ‘Honorine Joubert’ Echinacea purpurea ‘Alba’, Trillium grandiflorum, Astrantia major 'Alba'
Je trouve, comme toi, que le blanc est élégant et raffiné. Bravo Jane, pour savoir si bien le traduire avec tes pinceaux; et si tu étais moins modeste, tu dirais combien c'est plus difficile que ce que tu laisses entendre. Bises admiratives.
RépondreSupprimerMerci AnnieS. C'est très agréable d'être comprise, en particulier, d'avoir senti que la frontière entre le jardin/les plantes et la peinture, est très très tenue.
RépondreSupprimerquelle artiste ! et que de sensibilité pour saisir toutes les nuances de ces fleurs ,je pense qu'au jardin domine un sentiment de sérénité.
RépondreSupprimerC'est très beau ce que tu réalises, Jane, tu es une artiste,et tu mets bien en valeur le blanc qui est si difficile à photographier.
RépondreSupprimerBises
MC
Merci Marie Claude, je suis contente que tu apprécies.
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