jeudi 6 juin 2013

Les cotoneasters

Démodés, décriés, ces arbustes et arbrisseaux de la famille des Rosacées, ont pourtant, à mes yeux, d’immenses qualités :
  • Leur variété : Excusez du peu mais plus de 50 (à 700 selon les auteurs !) espèces /cultivars répertoriés, port érigé ou rampant, feuilles unies foncé vert luisant ou non, certaines même bordées de blanc. (eg Cotoneaster horizontalis 'Variegatus').
  • Leur robustesse : Pas (ou peu) de maladie. On reproche parfois à certaines espèces d’être le vecteur du feu bactérien.  Pour ma part, je n’ai rencontré ni dommages  ni prédateurs sur les variétés que je cultive.
  • Ils sont tous très rustiques et supportent jusqu’à -20 °C.
  • Ils se plaisent très bien dans un sol ordinaire, voire très lourd, que celui-ci  soit humifère acide ou calcaire
  • Beaucoup d’entre eux  sont persistants et égaient agréablement le jardin pendant les journées sombres de l’hiver.
  • Ils sont naturellement très graphiques. Mieux encore, ils supportent parfaitement la taille, ce qui permet soit de contenir leur vigueur, ou  même de modifier leur apparence pour en faire pratiquement un nouvel arbuste. Il paraît que c’est une plante idéale pour débuter des bonzaïs.

Ici à Windy Ridge dans le Shropshire


  • Les abeilles raffolent de leurs fleurs. C’est un ballet permanent au cours de la floraison.
  • En automne, les baies rouges font le bonheur des oiseaux.

Réhabilitons les cotoneasters !
Pour n’en citer qu’un, ici C. Dammeri,  en compagnie de l’helxine.

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